Face au danger de l’extrême droite et pour la battre, la FSU déterminée à bâtir l’unité

Les résultats de l’extrême droite aux élections européennes de dimanche et la
décision présidentielle de dissoudre l’Assemblée nationale sonnent comme un coup de
tonnerre.
En arrivant en tête du scrutin avec près de 40% et 9,6 millions de bulletins, l’extrême
droite atteint un niveau inédit dans ce type d’élection, confirmant la dangereuse
progression d’une idéologie politique incompatible avec les valeurs démocratiques et les
revendications portées par la FSU et plus largement l’ensemble du mouvement syndical.
Les politiques, les idées et les pratiques de l’extrême droite fragmentent la société et
ont des effets délétères sur le débat public. Qu’il s’agisse de l’emploi et du travail, des luttes
contre les discriminations, de la vie dans des territoires fortement soumis aux inégalités,
dans les services publics, à l’école comme dans les universités… les politiques xénophobes,
antisociales et violentes à l’égard des plus démuni·es n’épargnent aucun secteur de la
société.
Refusant la banalisation d’un racisme quotidien mais aussi les conséquences
désastreuses des politiques économiques et sociales menées, la FSU, au côté des
organisations syndicales et du mouvement social pointe l’urgence d’agir ensemble pour
conjurer l’arrivée de l’extrême droite aux plus hautes responsabilités du pays.
La FSU prend toute sa part dans la construction de l’unité au côté de la société civile
organisée. Elle y porte ses propositions pour contribuer à bâtir une alternative sociale,
féministe et écologiste aux antipodes de ce que porte l’extrême droite ainsi que des
politiques néolibérales qui font son terreau depuis des années.

Bagnolet, le 10 juin 2024