La CCP se réunit en ce 6 juillet 2022 pour consulter les élus uniquement sur les cas de licenciements. La FSU déplore que les cas de non-renouvellement ne soient plus étudiés, opacifiant les licenciements des contractuels en CDD, leur ajoutant une pression hiérarchique n’ayant plus de recours pour se défendre.
Malgré nos demandes répétitives, de nombreux contractuels sont recrutés et placés devant les élèves sans formation. Ils sont démunis et parfois mis en difficulté. La pédagogie n’est pas innée, elle nécessite un temps important de formation complète et rapide après le recrutement. Non seulement sur le plan pédagogique mais également en ce qui concerne la posture d’un agent de la fonction publique, les outils numériques pouvant être utilisés, leurs fonctionnements, les conditions de travail…
D’autre part, tout au long de l’année, des agents nous ont contactés régulièrement pour des problèmes de rémunération. Des collègues ne reçoivent pas la totalité de leur salaire, les mettant ainsi dans des situations précaires comme ceux à qui on réclame des trop perçus sans échelonnement. De même, lors du recrutement, l’ancienneté de l’agent venant du privé ou d’un autre service n’est pas toujours prise en compte dans le calcul de l’indice. De plus, les primes de précarité ont tardé à être versées alors qu’il est stipulé dans le décret 2020-1296 du 23 octobre 2020 que : « L’indemnité est versée au plus tard un mois après le terme du contrat. ».
De plus, les avenants aux contrats pour la CDIsation pour de nombreuses matières ont demandé des délais trop longs. La FSU regrette d’être obligée de contacter les gestionnaires plusieurs fois pour obtenir ce contrat qui est un droit. De même, la baisse de quotité horaire des personnels CDIsés proposée par des avenants n’est pas recevable sachant que par ailleurs vous recrutez encore dans ces matières.
Enfin, la FSU espère qu’à la rentrée 2022, l’affectation des contractuels se fera bien en fonction de l’ancienneté des personnels.